Nomad Outland

Bon, sur papier, le Nomad Outland (+-2018 – 41.3%) pouvait sembler vendeur… Un blend fruit d’une collaboration entre sieur Paterson (master blender qu’on ne présente plus) et sieur Gonzalez Byass. Je me dis depuis quelques années que Mr Paterson est surtout un showman qui sait vendre son produit (plus cher que ce qu’il ne vaut, aussi bon soit-il). Un excellent showman hein, mais parfois les assemblages ne sont pas terribles-terribles. On a ici droit à un assemblage de plus de 30 whiskies de malt et de grain âgés entre 5 et 8 ans (en fûts de sherry). Un blend ensuite expédié en Espagne pour une finition en fûts de PX durant un an. Attendez… envoyé en Espagne? What ze phoque? o_O Bah ca casse pas 3 pattes à un canard comme on dit… Je vous expose pourquoi 😉

Nez: Raisins, poires et une bonne dose de caramel. Jusque là, j’aurais plutôt parié sur du pur fût de bourbon que du sherry et du PX. Marquage quasi nul à ce niveau, à mon plus grand désarroi. Jusqu’à ce qu’apparaissent une touche de noix et d’épices. Pas l’éclate.

Bouche: L’intégration de l’alcool n’est pas terrible, il faut dire qu’on est sur un assemblage de fort jeunes whiskies. On est toujours sur les raisins mais aussi le malt, le caramel et… Un truc pas hyper agréable et difficile à définir, genre un mélange de vieux marc de café et de brou de noix.

Finale: De longueur moyenne, sur le caramel, boisée et épicée.

Note: 78/100

Bon, je ne saisis pas bien l’intérêt d’avoir envoyé ce blend gagner sa finition en Espagne plutôt que l’avoir laissé vieillir en fûts de PX en Écosse… Mais si c’était en espérant que ce Nomad Outland profite du climat du pays, c’est plutôt raté. Bon, pour moins de 35€, y’a pas de miracles non plus, ou rarement… Mais pas ici…