Le whisky An Oa d’Ardbeg tire son nom d’une région rocheuse dans le sud-ouest d’Islay. Il a rejoint en 2017 la gamme principale d’Ardbeg, qui n’avait à ce moment plus connu d’ajout depuis pas loin de 10 ans.
La recette de ce whisky est basée sur un assemblage de sept types de fûts différents: des fûts de chêne vierge fortement carbonisés, des fûts de Pedro Ximénez et des fûts de bourbon de premier remplissage pour la plus importante partie de cet assemblage. Ceux-ci ont été mariés dans une grande cuve de chêne française.
Nez: Une certaine fraîcheur et une certaine douceur. Généralement quand vous vous servez un Ardbeg, la personne qui entre dans la pièce le sent directement, ici c’est nettement moins « envahissant » du côté de la fumée. Un côté mielleux et citronné.
Bouche: Comme au nez, on retrouve une douceur inhabituelle pour un Ardbeg. Un peu de chocolat et d’épices par un côté légèrement poivré. De la fumée, ben oui, quand même hein.
Finale: Une finale un peu courte, là aussi on garde généralement un Ardbeg en bouche beaucoup plus longtemps. On reste sur la fumée et le poivre.
Note: 81/100
C’est du Ardbeg mais je le trouve bien moins caractéristique que tous ceux que j’ai pu goûter. Quand je prends un Ardbeg, j’ai envie d’un « vrai » Ardbeg et d’avoir la sensation de me retrouver devant un feu de bois en bord de mer… Celui-ci fait nettement moins voyager qu’un Corryvreckan que je lui préfère à coup sûr. Pas mauvais, loin de là (et ca reste un bon whisky pour 45€), mais un peu trop « léger » à mon goût.
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